Alors qu'elle est arrachée de sa terre natale, la toute jeune Furiosa est enlevée par la bande de Dementus. Mais celle-ci n'aura de cesse de vouloir se venger de son geôlier, lequel a fait assassiner sa mère, et qui est en guerre ouverte avec le clan de Immortan Joe.


En 2015, Mad Max : Fury Road était mon film de l'année et sa préquelle pourrait être le même choc que j'ai ressenti. Car sous couvert de la quête de la vengeance de Furiosa, et qui nous justifie l'apparence qu'elle aura par la suite, notamment son bras droit mécanique, c'est un véritable orgasme visuel et auditif que nous convie George Miller. Qui me rassure sur le fait qu'un type de près de 80 ans soit capable de réaliser un tel prodige. Peut-être est-ce un poil trop long, près de 2h30, mais c'est la durée d'une telle épopée, sur une vingtaine d'années, où Anya Taylor-Joy prend la place que Charlize Theron, et non seulement il y a une grande similitude entre les deux femmes, mais dans leur jeu. Notamment dans ce regard d'une grande noirceur où on voit une femme qui a tout perdu pour devenir enfin elle-même. Quant au méchant, Dementus, joué par Chris Hemsworth, lequel est affublé d'un faux nez, il est moins manichéen qu'on pourrait le croire, car il est l'expression même de ce monde post-apocalyptique où la folie a pris le pas sur la raison. Où seule la présence énigmatique de cette peluche qu'il arbore comme un trophée pourrait être une réminiscence de son passé d'homme.

On rencontre aussi un plus jeune Immortan Joe, ainsi que le cameo d'un certain personnage emblématique de la série...


Quant à l'action, c'est limite si ma mâchoire ne s'est pas décrochée tant le spectacle à l'écran est tout simplement démentiel ; un festival d'explosions et de cascades souvent folles, et toute la poursuite avec les motards en deltaplane est à couper le souffle. C'est clairement du niveau de Fury Road, même si j'ai mal à m'expliquer quelques plans filmés en accéléré, ou la présence un peu plus importante des effets spéciaux Mais George Miller est un réalisateur visuel, qui fait confiance au spectateur en faisant que sorte que Furiosa parle assez peu ; la mise en scène compte et à l'instar de ce désert sans fin, on sort lessivés d'un tel film, mais surtout secoué par le talent. J'en veux encore !

Boubakar
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le 23 mai 2024

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