But it wouldn't be nothing, nothing without ...

Tache ardue que d'égaler l'excellent Fury Road, et pourtant George Miller parvient à faire presqu'aussi bien.

Il faut dire qu'il reprend les ingrédients qui avaient fait le succès du 1er, une réalisation au top et inventive, un visuel magnifique, grandiose, un déchainement de métal, de crasse et de barbarie, dans un monde où tous ont sombré dans la folie. Au-delà du visuel impeccable, c'est à nouveau ça la grande force de Miller, nous entraîner avec lui dans cette folie mécanique et on y prend plaisir. Design dérangeant, grotesque, tout dans ce spectacle grand guignolesque a l'aspect repoussant, et pourtant se dégage une forme de beauté sauvage comme trop rarement on en voit au cinéma.

En tout point spectaculaire, Miller fait aussi l'effort de nous servir un vrai scénario se focalisant sur un personnage phare du premier volet qui nous avait laissé beaucoup de questions. Ainsi Furiosa trouve son identité tout en s'inscrivant parfaitement dans l'univers Mad Max.

On peut lui reprocher quelques petites longueurs qu'il n'y avait pas dans le premier et un côté un peu moins grandiose, mais c'est plus chipoter qu'autre chose car cela n'entache en rien notre plaisir devant l'écran.

Les moteurs vrombissent, les carlingues reluisent et s'écrasent, ça hurle, ça tue, ça se venge, mais on ressort heureux de tout cette folie. Vous avez aimé Fury Road vous aimerez Furiosa.

Et je n'ai qu'une hâte, repartir dans une chevauchée sauvage dans les Wasteland, car si le futur opus s'avère du même acabit que les deux premiers, on pourrait alors tenir l'une des meilleures trilogie de l'histoire du 7ème art.