Miller avait cogné fort avec Fury Road. Il reprend les mêmes ingrédients, mais pour un résultat moindre, le toujours plus ayant ses limites.
Trop travaillé sur l’image, trop poussé sur la limite des cascades, trop cabotin sur l’interprétation du méchant, trop bavard. Et c’est dommage, car on a deux morceaux de bravoure qui baignent le film : l’arrivée en clandestine de Furiosa dans le camion, et la scène au moulin à balles. On y retrouve le brio de Miller dans la construction de l’action, son sens du rythme et du montage.
Là où Fury Road, tout de bruit et de fureur enchaînait deux courses poursuites gigantesques, Furiosa propose des temps creux qui desservent l’entreprise.
Une petite déception, mais un plaisir malgré tout.