Un seul mot : « pffffffff ! » (oui, avec huit lettres, j’assume). Je veux bien que Ben Kingsley habite le personnage, ça pue quand même l’hagiographie dégoulinante pendant trois heures durant. A part lors d’un seul moment très fugace (quelques secondes, lors du discours après l’accident de train pour ceux qui se souviennent du film), Richard Attenborough ne parvient jamais à saisir le potentiel narratif et historique du personnage. Le reste du temps, tout le film n’est qu’un académisme outrancier dans lequel Gandhi aurait pu être remplacé par Jésus, Mandela ou Luther King, sans que ça ne change quoi que ce soit à la tonalité du film. Moi, j’appelle ça un film inutile.