The Expendables : The Prequel
Ruben Fleisher m'avait bien scotché avec Zombieland, recyclage malin du film de zombie, bien marrant et doté d'un générique de début mémorable (slow motion superbes sur For Whom The Bell Tolls de Metallica), malgré une fin faiblarde.
Alors avec une telle bande-annonce - un cast incroyable et oser "Oh my God" de Jay-Z sur un film de gangster- tous les fantasmes étaient permis.
Pourtant, les 5 premières minutes sont symboliques de tout le film: ça démarre par une scène ultra-violente pas vraiment nécessaire (sauvetage d'une pauvre victime), suivie par une séquence très classique qui tranche carrément, où lieux communs s'empilent (le retour du mari à la maison).
Tout le long-métrage, sera comme ainsi, sans surprises, trop souvent filmé sans imagination (excepté la poursuite en bagnole, sympa) et aux dialogues de bonhommes avec des grosses cojones, bien lourds.
Heureusement, le tout est sauvé par une belle interprétation globale, notamment un Robert Patrick qui fait plaisir à voir (son ticket pour Expendables 3 ?) et un Giovanni Ribisi trop rare.
La reconstitution est honnête, mais la mise en scène impersonnelle nous garde trop souvent à l'extérieur de ce bel objet, survendu par une bande-annonce qui m'a bien eue.
D'ailleurs ne cherchez plus Jay-Z non plus, ça rendait bien sur le trailer, mais beaucoup trop culoté pour un film d'un tel académisme.