Los Angeles, 1949: La ville est aux mains éraflées de Mickey Cohen, ancien boxeur devenu parrain suprême. Pour contrer sa mainmise sur le tout L.A, une brigade de superflics est alors montée histoire de rétablir la paix dans la cité des anges, dont le panneau Hollywood perd en éclat de jour en jour...
Gangster Squad est un film de gangsters comme on les aime, avec fusillades à la pelle et bastons à gogo, dans la veine des Incorruptibles, où Kevin Costner et Sean Connery dézinguaient des crapules sous la coupe de Robert De Niro - dit Al Capone - dans les escaliers du métro.
Le point fort, c'est la teneur du récit, qui jamais ne plie et jamais ne s'emballe. Le rythme ne désemplit pas une seule seconde, on ne s'ennuie jamais, et surtout on en prend plein les yeux grâce aux sublimes captations visuelles des scènes de fusillade ! Soulignons également les interprétations principales, dont celle d'un Ryan Gosling plus léger que jusqu'alors, mais toujours aussi épatant.
Et au milieu de ce qui semble être une petite réussite, une seule ombre au tableau: bien qu'il possède pleinement son personnage et ses aspects venimeux, un Sean Penn trop caricatural par moments. Surprenant de la part de celui qui, là encore en chef de gang, dominait avec véhémence l'espace de Mystic River sous les ordres de Clint Eastwood.
Fort heureusement, le ton et l'intensité conférés à ce thriller façon L.A Noire gommeront aussitôt cet aspect notoire, et feront de Ruben Fleischer non plus l'ingénieux réal de Bienvenue à Zombieland, mais aussi l'heureux papa d'un film d'action original et bien trempé. (Presque) Incorrigible.