Gangster Squad par Fairyclo
Voilà un film que j'attendais avec impatience : l'époque (ma préférée), le casting (pouh pouh pouh), l'idée du "inspiré d'une histoire vraie" et puis le réalisateur de Zombieland...
CRUELLE DÉSILLUSION !
L'histoire est plate, les dialogues sont creux et les personnages pfff une vaste blague. La palme va à Sean Penn qui joue un méchant gangster pas beau, une caricature de Gargamel version boxer au maquillage grossier. J'ai de la peine pour tous ces talentueux acteurs qui ont été dirigé comme des marionnettes de Guignol. Il y avait pourtant des moments prometteurs, des idées intéressantes mais qui n'ont soit, pas été exploitées, soit été survolées maladroitement (je pense à la scène de Ryan après la fusillade devant le club)
Ce film brasse tous les clichés possibles et inimaginables du genre : le méchant est super méchant, personne peut l'arrêter alors il faut constituer une brigade spéciale (voyez là un remake de Ocean Eleven ou Agence tout risque). On va donc prendre le chef casse-coup qui n'a de comptes à rendre à personne, son pote beau gosse (Ryaaaaan, méga classe il faut le dire) dragueur et constamment avec une clope au bec, le geek de l'époque (Giovanni Risibi), le super flingueur, le black (bah oui les quotas !) et le mexicain (toujours les quotas)... me demandez pas leur nom, on se demande ce qu'ils font là déjà ^^. Et puis la fille, Emma Stone, la p*te du méchant qui tombe sous le charme du beau Ryan (ça se comprend) parce qu'il fallait bien une love story dans tout ça.
Bref, des coups de feu en veux-tu en voilà, des explosions, des bagarres où les gentils tirent toujours bien et les méchants ratent toujours leurs cibles. Un déroulement cousu de fil blanc qui ne laisse aucune surprise voire des invraisemblances grossières. Les méchants perdent, les gentils gagnent et c'est une Happy Ending (plage déserte, portrait de famille et soleil couchant) franchement ridicule qui conclut le film.
Dommage dommage, il y avait du potentiel.