Un condensé d’excentricités faussement irrévérencieuses (...) une satire qui tombe à plat.

Alors qu’un gaz militaire à décimé toute la population, excepté les moins de 25 ans, un petit groupe de jeunes fuit la ville…

Gas-s-s-s (1970), aussi appelé "It Became Necessary to Destroy the World in Order to Save It", est une comédie potache qui fleure bon les années hippies. Un film fauché comme Roger Corman (The Intruder - 1962) avait l’habitude d’en réaliser, sauf que celui-ci s’avère sans réel talent, tant au niveau de la mise en scène, de l’écriture qu’au niveau de la direction artistique.

Le film met en scène la fuite d’un groupe de hippies dans une Amérique post-apocalyptique. Sur leur route, ils croiseront tout un tas de personnages tous aussi invraisemblables les uns que les autres (des cow-boys, Edgar Allan Poe, Billy the Kid, Dieu, des footballeurs américains fascistes, des golfeurs sapés comme des bikers, …).

Gas-s-s-s (1970) est tellement ancré dans son époque qu’il est réellement difficile d’y adhérer ou bien alors il faut le découvrir sous l’effet de psychotropes pour pouvoir pleinement le comprendre et surtout, en rire. Car malgré sa courte durée, pas une seule fois il ne m’aura été donné l’occasion d’en rire, les vannes tombent à plat et les répliques vont peine à voir.

75 min d’excentricités qui se veulent faussement irrévérencieuses, soit tout le contraire de l’excellent Course à la mort de l’an 2000 (1975) de Paul Bartel. Si vous aimez l’humour de Benny Hill et des Monty Python, vous devriez y trouver votre compte…

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