Dans un futur proche, un réseau de satellites ultra sophistiqués contrôle désormais le climat et protège les populations. Jusqu'à ce que le dispositif se dérègle et crée des incidents localisés dramatiques. Le concepteur du dispositif rappelé à la rescousse penche très vite vers la thèse du complot.
Geostorm est le dernier film de Dean Devlin, réalisateur d'Indepedance Day resurgence. Le film se situe à mi chemin du cinéma de Roland Emmerich et de Michael Bay, vous pouvez en déduire qu'il recèle de "grosses ficelles" et un certain air de "déjà vu". Reconnaissons lui tout de même une originalité : "mixer", certes maladroitement, l'univers du cinéma catastrophe à celui du thriller politique.
Geostorm ne recule devant rien pour pour impressionner le spectateur, à commencer par des séquences de catastrophes nombreuses et impressionnantes qui "flatte" le voyeurisme des spectateurs. Là où le bât blesse, c'est au niveau de la machination ourdie pour déclencher une "geostorm" ("tempêtes coordonnées"), les motivations du commanditaire étant assez ridicules et disproportionnées, même si les américains sont capables de tout surtout avec un président comme Donald Trump.
Comme dans tous les films catastrophes, le réalisateur veut rendre les héros attachants bien qu'indisciplinés, héroiques bien qu'individualistes.
Geostorm ne fait pas exception à la règle avec un Jake Lawson (Gerard Butler) impulsif et "grande gueule" qui entretient une relation fraternelle contrariée avec son frère et qui, je vous le donne en mille, est divorcé de sa femme au grand dam de sa géniale fille unique. Ce film me fait penser que le genre du film catastrophe obéit, plus qu'aucun autre, à un "cahier des charges" assez strict toujours rassurant pour le public.
Le film "surfe" sur la vague des catastrophes de ces 20 dernières années (Tsunami 2004) et porte un message écologique certain.
Casting: Gerard Butler (Jake Lawson), Jim Sturgess (Max Lawson), Abbie Cornish (Sarah Wilson), Andy Garcia (Président des Etats Unis), Ed Harris (Leonard Dekkom).
Ma note: 5/10