Reprenant pour la première fois des événements des films précédents (Infant Island et Mothra) mais aussi du film Rodan (1956), le film s'enfonce encore dans des délires débiles de prophétie venue de Vénus avec des monstres ravageurs, le tout porté par une histoire de possession de corps et une tentative d'assassinat d'une princesse. Rien que ça !
Au final on a le premier film Godzilla qui commence à arrêter de se prendre au sérieux et y va franco. Les costumes font plus enfantins et on n'a plus peur de les montrer en gros plan ou en plan large quitte à voir tous les défauts des costumes. Godzilla s'associe avec 2 autres kaijus parce que Mothra aura su les convaincre (!!!), ce qui donne une scène hilarante au passage.
Les combats aussi sont grotesques mais amusants : Godzilla se fait griller les fesses ; il lance des rochers ; lui et Rodan se font un volley de rocher ; Mothra monte sur le dos de Rodan comme pour former un mégazord de kaijus. Bref c'est assez dinguo.
À noter que c'est la première apparition de King Ghidorah !
On garde les bons points apportés avec le précédent (Mothra contre Godzilla) sur les maquettes et les incrustations. À noter qu'on arrive sur un format 16/9e et une qualité d'image bien supérieure. Le film devient aussi plus fluide que les anciens, avec un enchaînement de scènes qui commence à devenir efficace malgré encore beaucoup trop de personnages (ce qui apporte des lourdeurs).
En bref le premier Godzilla qui s'assume comme un divertissement et qui nous évite de se prendre au sérieux quand il n'a rien à nous proposer d'effrayant. On pourra rire de bons cœurs si on adore le ridicule.
Cette critique fait partie de mon marathon à retrouver par ici : http://www.senscritique.com/liste/Dimanchezilla/1172441