Dans le futur, les humains auront réussi à créer des androïdes capables d’exprimer des émotions et à raisonner de leur propre chef.
Ghost in the Shell est un film de Mamoru Oshii, projecté en France officiellement en janvier 1997.
L’histoire nous entraîne aux côtés de Kusanagi, une femme cyborg. Elle était à la base une humaine qui, en raison d’un affreux accident, dû s’acquérir d’un « corps » métallique. Mais attention, ce n’est pas juste un gros tas de ferraille assemblé pour avoir une quelconque forme ; il a bien été fabriqué par le biais d’ingénieurs en robotique qualifiés. Son « corps » est donc doté de plusieurs capacités surhumaines puisqu’il contient par exemple le système expert (Déf. : Système qui traite un nombre d'informations colossales, largement plus que nous pouvons en faire).
Notre héroine, de son nom complet Motoko Kusanagi, est la vice-cheffe de la section 9 de police. Sa mission principale consiste à faire régner la paix au Japon. Il fait un temps qu’un certain hacker du pseudonyme suivant : « Puppet Master » est recherché dans tous le pays et même internationalement.
Il a récemment brouillé le cerveau de l’assistante du Premier ministre japonais des affaires étrangères. (Petite précision : L’assistante du Premier ministre est aussi une cyborg qui sauvegarde toutes ses informations importantes dans son cerveau via un système informatique. Puppet Master, quant à lui, peut pirater et contrôler ses victimes.)
La major Kusanagi et son collègue Batou vont se mettre à la recherche du cybercriminel…
Bien que je ne sois pas fan de la science-fiction en général, Ghost in the Shell a su me plaire. Pourtant, parce que j’ai pu voir Ghost in the Shell 2 : Innocence, celui-là (c’est-à-dire celui dont je viens de vous parler) ne vaut pas grand-chose à côté.
Je veux dire, il est bien, premièrement, les graphiques sont magnifiquement bien dessinés (les coups de crayon sont fins et clairs), deuxièmement, on ne manque pas d’esthétique ni de décors (le jeu des couleurs est parfait) et troisièmement, franchement, l’animation pour un film des années 95 est pas mal.
Ce qu’il nous manque vraiment ici, ça doit être le fait qu’il n’y a aucune profonde signification cachée. Dans le deux, il est aisément facile de se donner une idée à la raison du pourquoi avoir produit un film pareil. Dans le un, on nous laisse perplexe, indécis. Ou alors, on pourrait avoir une idée mais il faudrait avoir un esprit assez tordu quand même…
La raison du pourquoi, justement, serait celle-ci : Monsieur Oshii a voulu nous insérer dans le crâne que ce ne serait pas de savoir si les machines ont une éventuelle âme qui réside en eux mais au contraire, de montrer que les hommes sont trop attachés au monde informatique.
« Le cyborg est une métaphore d’une humanité modifiée par la
technologie. »
explique Julien Sévéon, un journaliste français. (Source : Journal Le Monde)
Je suis d’accord avec lui, je l’ai compris en visionnant le film.
Voilà ce qui est en même temps le point fort et faible de notre sujet.
Après plusieurs réflexions, Ghost in the Shell mérite d’être regardé. Seulement, vous ferez mieux de voir le deuxième que le premier.
Lynx doré -