Gilda est un des classiques du cinema hollywoodien d'après guerre et met en avant l'une des plus belles femmes que l'age d'or d'Hollywood n'ait jamais connues. Elle arrive à l'écran comme la bombe qui frappait Hiroshima quelques mois auparavant. Tellement stupéfiante que le grand Orson Welles n'y résistera pas.
Johnny Farrell, joueur professionnel, débarque à Buenos Aires, en Argentine. Il se lie d'amitié avec Ballin Mundson, le propriétaire d'un casino, dont il devient l'associé. À l'issue d'un voyage d'affaires, Ballin revient, accompagné de celle qu'il vient d'épouser : l'extraordinaire Gilda.
La mise en scène de ce triangle amoureux par Charles Vidor est à la fois sobre et envoutante. Elle nous embarque dans un scénario qui certes ne révolutionnera pas le genre, mais n'en demeure pas moins intéressant .
Cela dit, soyons franc, la star ici c'est Rita Hayworth. Et on ne voit qu'elle en femme amoureuse totalement déboussolée. Dansant, chantant, parlant, … devant tous ces hommes qui n'ont d'yeux que pour ce corps de déesse .
« Put The Blame On Mame Boy »