Je sais pas pourquoi j’ai mis cet ersatz de film hier soir sur Netflix, mais j’aurais pas dû. Des français qui essaient lamentablement de singer le revival grindhouse américain (avec quelques années de retard) sous forme de comédie-meta-slasher mais sans comprendre les codes d’aucun des genres susmentionnés.
C’est affligeant de connerie, bas du front, de l’humour scato et misogyne de la pire espèce que même les américains n’assumeraient pas. Des femmes se font mutiler et littéralement pisser dessus dans un festival de geysers de sang qui aimerait tellement être cool et décomplexé, mais qui est juste d’une vacuité abyssale.
Et c’est pas les cameos d’un Orelsan-ménestrel en roue libre - qui endosse le rôle du narrateur en chantant comme une casserole - ou un Guillaume Canet-chef-scout - la caricature ratée d’un fanatique religieux américain - qui vont sauver cet étron fumé du naufrage.
Tout simplement de la merde qui s’auto-alimente avec complaisance du début à la fin.