Ridley Scott, serait-il lui même esclave des producteurs ?
Connaissant le papy, bien que sa filmographie soit assez inégale, comment peut-il nous pondre une nouvelle fois une œuvre aussi peu inspirée après l’horrible Napoléon. Scott semble complètement désintéressé par ce projet purement commercial.
Le film n’est pas encore sorti était déjà condamné. Gladiator 2 ne vit que par son passé en nous réchauffant tout ce qu’on a déjà vu 20 ans auparavant en s’enfermant dans le fan service pour satisfaire la nostalgie de certains.
Aucun acteur n’est habité par son personnage, plutôt est venu faire son show dans le but d’exhiber son ego. Mention spéciale à Paul Mescal aka le charisme d’huître. N’est pas Maximus qui veut. Creux et fade au possible, Scott est obligé de faire régner l’aura de Maximus tout au long du film pour simuler un souffle de vie au récit dénué de toute âme.
Les scènes d’actions censées être un des points central elles aussi sont dénuées d’impact, hormis la baston des 2 gladiateurs face aux empereurs où la violence est plutôt bien retranscrite quand on utilise bien le matériel à disposition.
Le film est moche. Que ce soit les effets spéciaux numériques mal intégrés ou la mise en scène plate et sans saveur, on ne sait vraiment pas où est passer la maîtrise de Scott dans ce film. Un réal random derrière la caméra n’aurait rien changé au résultat final.
Au lieu de réinventer le mythe ou de tenter de nous proposer quelque chose de nouveau comme il a bien sû le faire avec la Saga Aliens, ou encore (bien qu’il ne soit pas réal) sur 2049, Scott se satisfait du minimum pour nous réaliser un remake sans saveur de son premier succès.