Gladiator II, 148 minutes d'ennui et de déception. Ce film n'était franchement pas utile. Un film de bourrin hollywoodien qui avait juste pour objectif de faire de l’argent. Je dois avouer qu’il m’arrive très rarement d’être déçu par un film, je suis du genre bon public et très simple. Mais la… non… je ne vois pas ce que je pourrais dire de vraiment positif.
Un récit sans surprise
Bon, si on essaye de retracer l’histoire. Seize ans après le premier opus, nous suivons l'histoire d'un jeune homme rebelle, interprété par Paul Mescal, qui s'oppose aux empereurs Caracalla et Geta. Alors qu'il profite d'une journée paisible avec sa femme, leur troupe est attaquée par l'armée romaine, dirigée par le général Marcus Acacius (Pedro Pascal). Capturé, notre héros se retrouve dans l'arène, condamné à devenir gladiateur. Surprise !!! Notre protagoniste est Lucius Verus, le fils de Maximus et de Lucilla, deux personnages emblématiques du premier film. Ce détail, censé éveiller en nous une nostalgie bienvenue, échoue à susciter la moindre émotion. S'enchaîne alors trahison, coup d’état, manipulation et sang à foison. Un héros vaillant, des combats d’arène, une quête de vengeance contre un pouvoir corrompu... cela ne vous rappelle rien ? Oui, exactement : le premier Gladiator. À la différence près que ce nouvel opus ne parvient jamais à égaler l’intensité émotionnelle de son prédécesseur. Le scénario semble être un simple réchauffé, dépourvu de fraîcheur ou d’innovation.Nous voyons bien que le réalisateur a essayé de faire parler en nous la nostalgie du premier film en nous apportant un joli lien de parenté et une sorte de revanche familiale mais non, rien n’y fait, on ne ressent rien. Même quand Paul Mescal porte fièrement l’armure de son père, nous sommes trop occupés à être dégoûtés par les litres et les litres de sang qui nous éclabousse.
Ridley Scott à bout de souffle ?
Alors voilà, cette critique n’est pas bien longue car je ne sais pas quoi dire de plus. Avec Gladiator II, Ridley Scott semble perdre une part de son éclat. Déjà l’an dernier, Napoléon avait déçu, et ce nouvel échec vient ternir davantage sa réputation. Il est triste de voir un réalisateur de cette envergure s’engouffrer dans des productions qui n’ont plus rien à offrir, sinon une débauche visuelle stérile.En conclusion, Gladiator II est un film qui manque cruellement d’âme et d’originalité. Une déception de bout en bout.