Etrange objet surfant sur le succès du fameux film de Joe Dante, qui ne pouvait pas se rendre compte de la calamiteuse série de mauvaises imitations de son travail qui allaient se déverser sur le monde, tel ses créatures vedettes, saccageant au sens figuré elles aussi le cinéma.
Hobgoblins est donc un ersatz de Gremlins avec une sévère réduction de budget et une perte sèche de talent à tous les niveaux: metteur en scène, acteurs, effets spéciaux, mais la palme revient sans doute au niveau du département des créatures. Les marionnettes, si pauvrement articulées qu'elles en font pitié, sont secouées si frénétiquement de bas en haut pour leur donner un semblant de vie qu'on a l'impression qu'elles se masturbent comme des dingues tout au long du film devant des protagonistes horrifiés. Ce qui crée évidemment un effet du plus haut comique une fois qu'on en a pris conscience.
C'est d'ailleurs le seul truc répréhensible que font les hobgoblins, ces terribles créatures venues de l'espace étant dangereuses car... elles exaucent les souhaits!
Cette approche philosophique de l'horreur (méfie toi de ce que tu souhaites car tu pourrais bien l'obtenir pourrait en être la phrase d'accroche) est surtout percutante pour vos zygomatiques.