Il m'est difficile de me prononcer sur ce film qui fête les 50 ans de Godzilla et qui a un côté kitsch assez déconcertant. C'est une espèce de best of où l'on retrouve quasiment tous les ennemis de Godzilla, même les plus ridicules. Le scénario est assez indescriptible avec des personnages très caricaturaux. On retrouve une fille habillée en rouge pour le côté sexy, une espèce de Néo échappé de Matrix, un méchant interprété par le réalisateur. Sans oublier, un moustachu qui sait se battre interprété par Don Frye pour donner un côté international au casting. Ce dernier abuse du levé de sourcils, un peu comme Dwayne Johnson dans "Be Cool". Il y a des scènes complètement improbables mais jouissives par leur côté décomplexé comme
le combat à moto sur l'autoroute, la parodie de catch effectuée par des monstres...
et j'en passe pour ne pas trop dévoiler l’intrigue. Le personnage qui ne sert à rien du tout : c'est le fils de Godzilla qui est là uniquement pour faire du fan service.
Malgré ses aspects nanardesques et anachroniques pour une production des années 2000, il synthétise à lui seul tous les films qui ont contribué à la légende de Godzilla. Un sacré délire qui ne va pas séduire tout le monde.
Un film vraiment atypique et quasi indispensable pour les amateurs de monstres et de nanars.