Godzilla II : Roi des monstres par Romzor

Quelques semaines avant la parution de ce film, un concours est apparu sur les écrans de mon cinéma avant les projections : Une chance de gagner des cadeaux en contre-partie d'une réservation pour Godzilla II : Le Roi des montres. Etant fan de grosses bestioles et de scénarios catastrophes, j'ai immédiatement pris ma place (et gagné un T-shirt par la même occasion).

Bien installé dans mon fauteuil "D-Box" avec mon sachet de bonbons et aucun voisin à proximité je m’apprête à visionner ce film, dont je n'ai pas vu la moindre bande annonce ni même le premier épisode, dans des conditions idéales.

Les premières minutes m'ont enthousiasmé à l'apparition de Millie Bobby Brown (AKA Eleven, de Stranger Things) et de Charles Dance (récemment vu en Tywin Lannister, dans Game of Thrones). Le reste du casting restant plutôt anecdotique.

Puis s'en suive 2 heures qui me sont parues interminables, où j'ai régulièrement consulté mon téléphone et cherché le chemin le plus proche pour quitter la salle sans déranger les autres spectateurs. Par un effort sur-humain, je suis tout de même resté jusqu'à la dernière scène.

Dans Godzilla II : Roi des monstres tout est convenu, de surcroît médiocre. Les acteurs, au delà du duo mentionné au dessus, n'arrivent pas à convaincre et incarnent tous des personnages parfaitement plats et clichés et bien souvent détestables. Le scénario ne surprend à aucun moment, basé sur l'éternel triptyque Gouvernement/Scientifiques-Gentils/Mercenaires-Méchants. Les Deux-ex machina se cumulent et arrivent de façon prévisibles. Parallèlement, certains éléments clés du l'histoire paraissent complètement incohérents. Les tentatives d'humour sont un échec cuisant, seul les gestes héroïques de divers protagonistes m'on faire sourire (jaune). Enfin les Titans, au design affreux propre aux téléfilm actuels, baignent constamment dans un éclairage foireux qui peinent à dissimuler la médiocrité des animations.

Quand je lis les éloges d'autres spectateurs, je me dis qu'il fallait peut être voir le premier épisode avant, ou avoir une relation amoureuse avec les titans, pour apprécier le bousin.

Finalement, je retiendrais la petit scène du doigt d'honneur au début du film. Comme si les producteurs, à travers leur personnage, me disait "T'as payé mon couillon, on s'en fou de ton avis."