Je suis consterné et attristé de voir comment la foule lobotomisée avale la merde qu'on lui sert. Ce film est une grosse bouillie d'effets numériques, de rouge, du bleu, du jaune, le tout mélanger dans de la destruction massive et un chaos visuel innommable.
Un scénario ... hum pardon, un script brouillon écrit à la va-vite tout juste bon à allumer la cheminé.
"Un homme et une femme perdent leurs fils,
Le mec a la haine et veut se venger, l'autre pétasse idéaliste crois pouvoir contrôler les méchants monstres et leur gamine hystérique sert à ... rien,
On lâche un monstre sur le méchant Godzilla, un missile arrive de nul part et boom adieu Godzilla.
Attendez, c'était une blague un bon coup de bombe atomique ça redonne des forces pour le deuxième round.
Le grand méchant monstre se fait défoncer et Godzilla fait la pause -> THE END"
Avec ceci, un assaisonnement de traveling avant sur les visages "surjouer" des acteurs, des répliques clichés et insipides. Une mise en avant de personnages féminins qui se prennent pour des mecs, le tout agrémenté de fausse morale sur comment sauver la planète. Le pauvre Charle Dance qui s'est perdu dans ce film et Ken Watanabe sont plus mémorable que n'importe quoi d'autre dans ce film.
D'ailleurs, Mark Russell ne sert a rien dans ce film. Il a aucun impact sur le déroulement des événements à part appuyer sur un bouton pour ouvrir la soute de l'avion. La gamine, c'est pareil, elle sert à rien si ce n'est qu'à proposé une pseudo identification pour les "pauvres" adolescents qui vont voir ce film. Quant au Dr Emma, c'est l’archétype parfait du scientifique fou mainte fois abordé dans les films/BDs/Roman/etc...
Tout est chiant dans ce film, même la fin, une partie de moi espérait voir une grosse confrontation, lisible, avec des plans impressionnants... nan, l'imagination du réalisateur a plongé dans le néant et même temps que le studio d'effets numériques qui fait étalage de sa bibliothèque d'assets.
Le pire, c'est quand je pense à ces jeunes qui regardent ce film et pensent que c'est la quintessence du cinéma moderne, pfff ...