Dystopass

Je vais pas me prendre la tête, le début est assez lent en plus ça commence par un combat qui gâche l'intrigue. Dans ce début, on découvre les protagonistes et le système du Psycho-Pass et c'est d'ailleurs l'élément motivateur outre le passé de certains exécuteurs et les crimes sans grand intérêts puisque grâce à cette super intro, on sait déjà qui est le méchant. Même si vous zappez, ça demeure évident ...

Les personnages

Masculin d'abord :
Plutôt bien travaillé et plaisant à suivre, le personnage de Kôgami donne tout le sens au manga notamment avec le final mais aussi avec les choix qu'il fait ou a fait. (Kô et Gami "le dieu rusé" d'après les kanjis). Il y a aussi Tomomi l'ancien,le vétéran, celui qui à subit les changements, il sert de conseillé de mentor. Mais son personnage et bien plus complexe et permet d'évoquer cette séculaire relation père-fils d'une belle manière. Ginoza quant à lui c'est un peu le phantom, il est présent mais étant victime de son passé, il subit ce qu'il se passe. Il n'arrive pas à faire ses choix et à les assumer, on peut y voir ici une mise en garde envers la jeunesse.
Et puis évidement, Shôgo Makishima, ce personnage déploie toute la dimension au manga. Il est celui qui représente le paradoxe je dirai. C'est l'incarnation du mal, par ses actes et sa capacité à manipuler ses pions mais à travers son raisonnement, ses convictions il pousse le spectateur à s’interroger. Au final qu'est ce qui différencie Kôgami de Makishima ? ou ce situe la limite du bien et du mal ? car si l'un veut renversé le système quelque soit les moyens l'autre n'est motivé que par son propre sens de justice. Et de ce point de vue, on est très proche de Death Note, cet aspect philosophique, de questionnement morale donne l'intérêts majeurs à ce manga.

Les personnages féminins :

Bon là, y a deux catégories les victimes du système et celles qui meurent. A cela s'ajoute la directrice que je vais pas développer parce qu'au final c'est pas vraiment quelqu'un et que c'est plus source de spoiles. Et puis le personnage principale, Akane Tsunemori la jeune recrut sur-doué qui est la production parfaite du système en faite. Elle détient les clés, la loi et je dirai même cette notion de "justice parfaite" mais qui ne peut rien faire. Ce personnage m'as beaucoup énervé naïve puis insensible pour finir elle reste prisonnière du deuxième paradoxe ( le système garant de la paix et de la sécurité étant lui même l'agrégat du mal ). J'en profite pour ajouté que le chara-design des femmes n'est pas tellement agréable. C'est un seinen ok c'est cool de pas voir des boobs et autres à la chaine mais c'est pas une raison de voir des persos moches non plus. Les lèvres sont généralement trop grosse et les ombres trop prononcé.

L'univers est crédible assez réaliste même, l'intrigue manque de consistance cela reste évident le scénario prend même pas la peine de conserver le mystère, c'est dommage ça aurai pu être un sherlock holmes contre moriarty. Là le but est différent, et se résume par :

• les hommes ont tous une part de mal en eux


• on crée un système pour épurer les individus mauvais (Psycho-Pass)


• mais ce système format tout les individus (motivation de Makishima)


• mais le système permet la sécurité et la paix dans la société (motivation d'Akane)


• les exécuteurs font le ménage quand on leur dit de tirer

Et c'est ce dernier point qui est important, car le système ne peut pas évaluer "l’âme" et qu'il faut la personne (l'inspecteur) pour décidé du geste meurtrier incombé à l’exécuteur. sauf qu'au final le mec stressé devient l'homme à abattre et que le meurtrier ne peut pas être arrêter par le système. Voici ma conclusion, Akane poursuit son idéal impossible de paix. Kogami, prisonnier du système devient hors la loi pour faire justice et vengeance. Et Makishima, cherche à détruire le système motivé par divers raisons d'ailleurs et pour cela il devient l'artisan du mal. Chacun se cours après cherchant à arrêter l'autre mais restant bloqué par ses convictions. Au final, c'est pas si bien que cela devrait être ...