Après un premier film plutôt réussi, et un deuxième essai franchement décevant, cette troisième œuvre finit de nous ennuyer, avec ce « Godzilla : Le Dévoreur de planètes », un titre qui finalement se révèle être plus spectaculaire que le spectacle lui-même.
Si l’aspect visuel ne surprend plus, l’histoire nous apparait complètement grotesque en comparaison avec celle du premier film. Comme dans le deuxième film, tout part en cacahuète, avec des interventions divines, des pouvoirs psychiques, des monstres venus d’un autre univers, et ce balourd de Godzilla qui se contente de rester planter sur sa colline tout le long de l’histoire… Les personnages quant à eux regardent d'un air impuissant les événements se tramer devant eux, sans vraiment intervenir. Même la fin, qui est plutôt satisfaisante lorsqu’on l’isole du reste, ne saura sauver cette trilogie de la léthargie dans laquelle elle s’est enfoncée au fil des épisodes.
Je n’ai pas aimé et j’ai l’impression d’avoir perdu mon temps. Le premier film est comme une arnaque qui vous attire avec ses aspects attrayants et vous prend en otage avec les deux films suivants, qui eux, se révèlent sans grand intérêt.
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