Synopsis : Godzilla et Kong se rassemblent pour affronter une nouvelle menace, le Scar King.
Critique GODZILLA X KONG le nouvel empire
Après Godzilla vs Kong, Adam Wingard revient avec la suite de cette saga sobrement intitulée : Godzilla X KONG le nouvel empire. Il sort officiellement au cinéma le 3 avril mais beaucoup de cinémas ont diffusé le film en avant première le 29 mars soit à la date de sortie américaine.
Faut -il aller voir ce film ?
Si le précédent opus aussi réalisé par la même personne avait la saveur d’un nanar décomplexé au message douteux, pour cette fois-ci on frôle l’indigestion.
Pour commencer, oubliez le rythme, il est inexistant.
J’en veux pour preuve qu’on nous présente l'antagoniste Scar King après 1h10 de film sur 1h50… ce qui a pour conséquence que le film ne démarre jamais vraiment.
Il y a beaucoup trop temps d’exposition dont on se moque complètement car de l’aveux même du réalisateur il ne voulait pas se centrer sur les humains.
Mais alors pourquoi passer tout ce temps à suivre des humains qui nous expliquent tout le temps ce qu’il se passe ? comme dans un dessin animé pour enfant.
Les décors sont plats et sans aucune audace, le monde de la terre creuse n'est en fait pas si différent du bois de Boulogne sauf que évidement ce n’est pas tourné en décors réel.
La palette de couleur présente dans le film vous arrachera les yeux que ce soit dans le monde réel ou dans les pyramides.
Cela fera sans doute plaisir à ceux qui ont un pc Gamer avec plein de lumières ou à ceux qui veulent devenir daltoniens.
La mise en scène ressemble à un film Netflix il n’y a aucun gigantisme, aucun rapport d'échelle comme dans le premier volet de cette saga réalisé par Gareth Edwards. Et puis même au delà de ces aspects techniques le film n’est pas généreux en terme d’action. Godzilla n’est quasiment pas présent dans le film, ce qui est un comble car son nom apparaît quand même dans le titre. Il est détaché de l'intrigue, il part chasser hors champs, dort etc. L'antagoniste présenté comme la menace ultime n’est pas du tout menaçant car quasiment vaincu lors de sa première rencontre avec Kong. C’est quand même un personnage qui se fait appeler Scar King et qui n’a aucune cicatrice sur son corps.
Ce film atteint des sommets de débilité jamais vu auparavant dans la saga. On est bien loin du génie créatif et visuel qu’était Godzilla (2014) réalisé par Gareth Edwards et encore plus loin du génie narratif qu’était Godzilla Minus one réalisé par Takashi Yamazaki