GoldenEye ou comment ressusciter une franchise. Six ans après avoir laissé James Bond dans le très violent Permis de tuer avec Timothy Dalton, revoici notre agent secret dans une nouvelle aventure inédite. Premier Bond des années 90, premier avec Pierce Brosnan, GoldenEye joue la carte de la surenchère sur tous les points : des scènes d'action magistrales, un scénario complexe, des courses-poursuites dantesques, des James Bond girls plantureuses et un grand souffle de renouveau font de cette 16e aventure une des meilleures de la saga.
Le réalisateur néo-zélandais Martin Campbell redonne un sacré coup de fouet à la franchise et s'entoure d'acteurs plus que charismatiques : Pierce Brosnan assure totalement son nouveau rôle principal, Sean Bean campe avec perfection son Némésis machiavélique tandis que les quasi-inconnues Famke Janssen et Izabella Scorupto interprètent deux James Bond girls du plus bel effet. Le scénario joue encore une fois sur la Guerre Froide ou plutôt sur ses séquelles, la fameuse Guerre étant terminée, et nous apercevons donc Bond confronté aux années 90.
On retiendra bien sûr et surtout les scènes d'action mémorables comme la scène d'introduction, l'impressionnante fusillade entre Bond et les gardes d'Ourumov, la course-poursuite en tank dans les rues de Saint-Pétersbourg ou encore cette séquence culte où Xenia étouffe son partenaire entre ses cuisses. En bref, un retour plus que réussi pour James Bond qui, à travers un film d'action explosif, ne manque pas d'apporter au genre un nouveau souffle bienvenu.