L’adolescence, entre idioties et volupté

Quand on entend les noms Seth Rogen et Evan Goldberg, les sentiments d’excitation mais aussi d’appréhension se mêlent. Excitation car c’est généralement la promesse d’une comédie à toute épreuve, généralement décérébrée, qui peut nous mener au fou rire si tant est que l’on accepte le type d’humour. On oscille entre les personnages débiles (The Interview, This Is The End) avec l’humour d’adolescents défoncés à la weed obsédés par le cul. Le ton volontairement outrancier est évidemment de rigueur. Appréhension car ce même humour est, à défaut d’être toujours d’une lourdeur caractéristique, sur la sellette, à deux doigts de tomber dans le pathos sans nom, voire le toxique au vu des thèmes abordés. Sauf qu’ici, les deux drôles ne sont ni à la réalisation, ni à la scénarisation. Ils y produisent en effet deux potes, Gene Stupnitsky et Lee Eisenberg, qui opèrent ici leur premier méfait après avoir scénarisé de nombreux épisodes de The Office. Si, faisant partie de la bande, ils peuvent avoir les mêmes travers, c’est vierge de tout a priori qu’il fait s’intéresser à ce Good Boys.


Critique en intégralité ici : https://onsefaituncine.com/2019/08/15/good-boys-ladolescence-entre-idioties-et-volupte/

ThierryDepinsun
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le 7 oct. 2019

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