Tout démarrait pourtant si bien...
Michael Keaton et Mila Kunis réunis ensemble dans un film. J'ai bien ri devant TED et Bad Moms, j'ai vibré devant les immenses moments de cinéma que sont Black Swan et Birdman. Comment ça ne pourrai pas marcher ? La bande annonce était un peu molle, soit, mais allons-y !
Et bien non. Ça ne marche pas. À aucun moment on ne rentre vraiment dans la vide fade de Goodrich, galeriste américain. Le pitch est simple : un père de famille absent redécouvre les joies de passer du temps avec ses enfants. Mais il n'est pas moteur Goorich dans cette histoire, il ne fait que subir. Sa femme le quitte, son entreprise (la gallerie) s'effondre, il ne lui reste donc que ses enfants, qui étaient négligés, certes, mais étaient là depuis le début ! Bon, du coup ses enfants ne l'aiment pas, mais vu qu'il n'a un peu que cela à faire, il va passer du temps avec eux, et ils vont finir par l'aimer, non qu'il soit véritablement aimable, mais tout le monde a besoin d'un père...
Ne soyons pas trop méchant, en bon public j'ai lâché une larmounette quand on m'a tendu la perche pour le faire. Mais ça reste plat, fade et sans intérêt, Goodrich n'évolue pas réellement, il est juste égocentré, difficile de s'attacher à lui... J'aime beaucoup Mila Kunis, mais son personnage est toujours stressé et vindicatif avec son père sans raison apparente, ce qui laisse une désagréable sensation de surjeu. Au final, il reste peu de choses à sauver de ce film, bien en deçà des réalisations précédentes de ces deux acteurs.