Les films muets d'Ozu sont assez éloignés de ceux de la deuxième partie de sa carrière (années 50). Pas de plans fixes "au ras du tatami", qui deviendront sa marque de fabrique, mais au contraire de nombreux mouvements de caméra, parfois virtuoses, qui vont bien avec la liberté de ton et l'impertinence de ce film considéré comme le meilleur de sa période muette. C'est un Ozu optimiste et gai, là encore à mille lieux du cinéaste mûr et désabusé de l'après-guerre. Déjà, Ozu étonne par ses ellipses temporelles et stupéfie par ses capacités dans la direction d'enfants acteurs.

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le 10 oct. 2017

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