Au moment de sa sortie, tout le monde parlait de ce film indépendant et chantait ses louanges. Curieux, j'ai voulu aller le voir au cinéma, malheureusement ou heureusement pour moi, il n'était pas projeté dans le cinéma de ma ville.
3 ans plus tard, j'arrive à le trouver et je décide de le regarder pendant mon repas, moment où j'ai l'habitude de regarder des films. N'ayant pas revu la BA depuis la sortie du film, je ne savais plus vraiment de quoi ça allait parler. Et clairement, je suis bien content de ne pas avoir mangé de viande durant mon repas. Âme sensible ? Oui. À la fin de mon visionnage, j'avais le ventre retourné et je me suis retrouvé complètement perdu dans ce que je devais penser...
Je n'ai pas l'habitude de regarder des films gores ou traitant de sujets extrêmes, ce qui explique sûrement ma réaction physiologique.
En gros : au début, j'étais partagé entre la surprise, l'étonnement et l'attente de ce qu'il pourrait bien arriver; au milieu, le dégoût et l'ennui se sont installés; à la fin, mon ventre était en PLS et j'étais surtout soulagé que ça finisse car c'était long !
Le film traite l'un des interdits de la société humaine, d'une façon assez intense et le désir que le personnage principal ressent pour celui-ci, est extrêmement bien montré, allant à la limite de la folie. Mais ça n'empêche que j'en garde un goût assez amer, tant je ne sais pas quoi penser de mon visionnage. J'étais la plupart du temps, extrêmement mal à l'aise et dégoûté par ce que je voyais. Surement l'effet voulu, mais ça ne passe pas.
J'ai trouvé le jeu d'acteurs très correct, mention spéciale à l'actrice principale qui fait un très bon taf. Pour ce qui est de la mise en scène, avec un budget comme celui-ci, c'est plus que réussi.
Maintenant, je retourne manger mes pâtes, en me disant que la prochaine étape (vers le végétarisme?) est de regarder, dans un autre registre, Le Silence des Agneaux. Affaire à suivre ...