Always the same ol' clichés.
Là, je crois qu'on touche le fond, et que, pourtant, les Vicious Brothers creusent encore. Et bien bien profond. Tellement profond qu'on s'enfonce dans le cliché. Le found footage permet, encore une fois (ça en devient tellement cliché que ça marche même pas) de faire croire que ce sont des amateurs qui ont filmé alors que souvent pas du tout. On a, aussi, encore le droit au cliché de l'hôpital psychiatrique abandonné avec de méchants savants qui font des méchantes expériences sur le cerveau de gentils patients qui n'ont rien demandé à personne.
Comble de l'horreur, on a le droit à une nana hystérique dès le départ (cliché), des fantômes qui ouvrent grand la bouche (un peu cliché quand même), un lunatique (cliché), un médium en carton pâte (cliché beaucoup), une minorité qui pipe que dalle et qui tire de la thune (cliché), un reporter totalitaire qui tient à aller jusqu'au bout pour toucher un paquet de blé (cliché), un technicien un peu con (un bon techos est un peu con, ceci dit), le fameux "ceci est une histoire vraie" (gros gros cliché), les monstres qui apparaissent en infrarouge (cliché)...
Pour résumer, ce film est un mauvais cliché de reportage en found footage, fait par des réalisateurs qui espèrent que leur film va marcher parce que "Blair Witch ça a marché, REC aussi, y'a pas de raison que ça se fasse pas pour nous".