On part sur une tournée galère, on donne un dernier concert punk dans un coin paumé on assiste à un meurtre et les skinheads propriétaires du lieu sont bien décidés à ne pas nous laissés partir.
C'est sur ce fil conducteur que Saulnier nous livre son troisième film (murderer party et blue ruin).
J'ai vu que certains site classaient Green room dans la catégorie "horreur, je le classerai plutôt dans un huis-clos sévère avec une petite touche de survival.
J'ai tout d'abord fortement apprécié la photographie qui joue très bien avec les lumières des différents décors, collant parfaitement avec l'ambiance poisseuse qui se dégage des images.
De plus, Saulnier sait instauré différents degrés de tension tout au long de son métrage (malgré une réalisation sobre qui est toute à son honneur) pour nous amener à une fin dont on n'est jamais sûr (les différentes surprises du scénario ne permettent pas de savoir qui va s'en tirer ou pas).
Une mention spéciale pour Patrick Stewart (beaucoup moins sympathique que dans X-men) pour son rôle inquiétant de chef de ces cons de nazillons !
Si vous ne vous attendez pas à voir un survival plein de testostérones avec des gentils badass et des répliques qui tuent, je vous conseil Green room et vous passerez un agréable moment.