The only constant is change !
Danny Dune est un professeur de collège utopiste qui espère révolutionner le système éducatif en se basant sur la la dialectique. On pouvait craindre de voir un film mièvre et plein de bons sentiments dans lequel Danny transcenderait sa classe de Brooklyn. Pour finir par faire douter le corps enseignant sur leurs méthodes.
Il n'en ai rien, car à côté de ça Danny a un petit penchant pour la drogue et en réalité est au fond du trou, prêt à craquer à n'importe quel moment.
C'est lorsqu'une de ses élèves le surprendra entrain de s'adonner à son vice, que naitra une amitié inattendue entre ces deux personnages si différents et si semblables à la fois.
Porté par deux comédiens très talentueux, Ryan Gosling qu'on ne présente plus et qui tel un caméléon se glisse dans cette nouvelle peau, celle de professeur mal au point, malheureux qui n'a jamais besoin d'en faire des tonnes pour le montrer. Sa partenaire, que je connaissais pas du tout, Shareeka Epps est brillante de justesse dans ce rôle de gamine débrouillarde, seule et isolée. Tous les deux construisent une relation d'amitié crédible, atypique et sincère sans avoir besoin de sombrer dans le larmoyant.
Half Nelson c'est au fond une histoire toute simple, sans artifice, traitée avec pudeur, réalisme et sans clichés.
Oubliez les fuck à la seconde nécessaire parce que l'action se passe à Brooklyn.
Avec ses dialogues écrits avec finesse et son ambiance très posée, on prendra plaisir à suivre ce professeur et sa jeune élève dans des discussions tantôt profondes, tantôt rigolotes.
Dommage cependant, que le Ryan Fleck ai choisi de réaliser son film sur un escabeau pour plus de challenge, je ne vois pas d'autres explications à certains plans.
Outre ce cadrage foireux, ne vous privez surtout pas, et foncez, c'est frais et sincère, ça fait du bien.
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