Half Nelson raconte l'histoire d'un prof "Dan Dunne" qui enseigne l'histoire dans un collège, mais une dure, car ce prof souffre.
Je résume cela très simplement, a l'image d'un film qui traite des thématiques simplement, construit sur un scénario simple et une mise en scène malheureusement pour le coup simple.
Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce film s'est la façon dont il va aborder ses thématiques, comme je l'ai dit d'une façon assez simple, sans jamais ne faire de pathos et cela est plus qu'appréciable.
Il n'y a pas de musique venant essayer de rajouter une quelconque émotion ou de l'appuyer plutôt.
Le film est même neutre la plupart du temps, contribuer par une mise en scène justement basique, mais très subtile, peut être trop subtile, le film reste sur le même "ton", la même tonalité du début a la fin, jamais d'envoler (ce qui est un peu dommage, car le réalisateur nous livres finalement un film trop simple.
Ryan Gosling que j'aime beaucoup est très bon dans son rôle, on s'attache à son personnage, mais pas plus que cela non plus. Ce qui est intéressant dans le film au-delà des thématiques se portant au prof lui-même est la relation qu'il va entretenir avec une de ses élèves qui d'ailleurs joue pareillement très bien.
Leur relation donne un espoir, que ce soit à ce prof, mais aussi a cette fille qui voit peu son père et a peu l'occasion de, voire son frère, car il est en prison.
La plupart des dialogues entre ses deux personnages sont pour moi les plus forts du film généralement, les plus sincères.
Des dialogues (pour retourner dans cette idée de simplicité) simples d'une certaine façon, il n'y a pas du tout de cliché ce que j'ai beaucoup apprécié (j'avoue que j'ai d'ailleurs été limite étonné).
Un film en somme très simple, trop, qui aurait mérité plus de risques sur bien des facettes notamment sa réalisation assez pauvre.
(6.5/10)