Alors que les avant-premières pour le Grand Bain de Gilles Lellouche font salles comble en ce vendredi 5 octobre, je choisis celle d’Halloween pour fêter les retrouvailles de Laurie Strode et Michael Myers pour un face-à face musclé, occultant les plus mauvais opus de la saga.
Pour une fois, ils n’ont pas laissé un réalisateur débutant derrière la caméra pour proposer un énième film sans saveur et sans âme. David Gordon Green n’était pas forcément celui auquel on s’attendrait au regard de sa filmographie assez éclectique ( Stronger, L’autre rive, Délire Express, Joe) mais le résultat est saisissant. Et ceci, sans oublier la présence de John Carpenter, en tant que producteur, aidé par son fils, Cody, pour la composition moderne des thèmes d’Halloween. La bande originale est vraiment intéressante dans les scènes de tension.Jamie Lee Curtis produit également le film tout en reprenant, sans surjouer, son rôle iconique : Laurie Strode. Parfois, elle m'a fait penser à un autre personnage féminin existant dans la saga Terminator. Tous ces éléments permettaient de croire au succès du projet.
Et oui ! C’est une réussite inespérée avec un scénario proposant des morts assez sanglantes et des personnages principaux ayant une certaine consistance, par rapport à d'autres slashers bas de gamme comme Vendredi 13 Chapitre 8 : L'ultime retour ou Urban Legend. Il y a même des scènes très drôles qui ne nuisent pas au rythme de ce nouvel Halloween. L’esprit du film d’origine souhaité par Carpenter est conservé sans pour autant en faire une redite inutile. Cela est affirmé dès le générique. Il vaut mieux en savoir le moins possible pour apprécier les différents rebondissements et son final efficace, tout en tension.
Sans hésiter, le meilleur slasher de l’année et un des meilleurs de la saga !