C'est toujours écrit par Debra Hill et John Carpenter et ça commence où finissait le premier sauf qu'on change de décor, l'action se concentrant principalement dans un hôpital. Et que c'est pas tonton Carpenter qui shoot, même s'il y est allé de quelques scènes quand même.
Un hosto où on shoote, justement, la pauvre Laurie Strode dès qu'elle arrive, la scotchant dans un pajo pour la quasi intégralité du film. Et soudain cet espoir, cette lueur qui naît dans ton esprit, enfin dans le mien : elle est déchirée, on va voir ses seins.
C'est la nuit où tout le monde regarde « La nuit des morts-vivants » à la télévision. Et c'est bien vu, Michael Myers étant le mort-vivant ultime dans le genre croquemitaine, avec Jason, celui qui ne passe même pas par la case vivant, mais est totalement mort en dedans, et ce, depuis belle lurette. D'ailleurs, cette suite vaut pour les quelques scènes où il est là, évidement. Qu'elles soient en vue subjective ou qu'il apparaisse, masque en avant, de la pénombre. Le personnage est toujours aussi fantomatique et déterminé. Il innove même. Noyer une nana topless dans de l'eau bouillante, faire des piquouses dans les yeux, et troquer son couteau de cuisine pour un scalpel. Plus chirurgical.
Sinon, ça ronronne sévère, c'est balisé et ça reste une excroissance bâtarde de l'original. Des personnages stéréotypés à mort dont tu te tapes forcément du sort. Mais, car il y a un mais, Myers pleure du sang. Et il y a cet espoir. Toujours.
Djieke.
(qui s'excuse pour le titre).
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