Après le succès de son remake du classique de John Carpenter, Rob Zombie remet le couvert pour une suite. Il s'agir donc cette fois d'un scénario original, et pas du remake de "Halloween II". L'occasion pour Rob Zombie de s'affranchir de tout lien avec le film de Carpenter.
Ca commence correctement, avec quelques meurtres sympatoches dans une ambiance sombre et glauque. Mais rapidement, il faut se rendre à l'évidence : la franchise Halloween en est revenu au gros navet qui tache.
La mise en scène est illisible, mêlant image sombre, photographie laide, cadrages trop serrés, et montage chaotique. Il n'y a pour ainsi dire par d'intrigue, autre que les déambulations meurtrières de Michael Myers alors que Laurie Strode tente de se reconstruire. Celle-ci est d'ailleurs incarnée par une Scout Taylor-Compton au charisme proche du néant.
Sans compter les apparitions ridicules de la mère de Michael Myers, vêtue de blanc. Ou la BO qui mélange des notes sans intérêts et des extraits de chanson de soupe métal.
Pourquoi ce n'est pas entièrement nul ? Outre le début qui fait illusion, grâce à Malcolm McDowell. Ils ont eu l'idée amusante d'en faire une vraie enflure, notre bon docteur ayant survécu pour écrire et surtout promouvoir un livre. Son arrogance et sa propension à se téléporter à droite à gauche en deviennent parodique. Jusqu'à cette scène, incontestablement la meilleure du film, où il se retrouve sur un plateau télé face à... Weird Al Yankovic dans son propre rôle !
Dommage que tout le film n'ait pas cherché à embrasser cet aspect semi-parodique qui aurait vraiment renouvelé la franchise...