Il ne joue pas au golf, il le détruit !
Produit par Robert Simonds Productions & une distribution Universal Pictures au budget de 12 millions de dollars réalisé & interprété par Dennis Dugan (Hurlements, National security) en 1996. Le Roi du calembour Adam Sandler (Wedding Singer : demain on se marie, Famille recomposée) également scénariste incarne ici le rôle d'un hockeyeur raté et irascible qui, pour régler les problèmes d'argent de sa grand-mère, il accepte malgré lui de jouer au jeu le plus ringard qu'il connaisse : le golf.
Happy Gilmore/Termina golf est le premier d'une longue collaboration entre la star Sandler & le réalisateur Dugan (Big Daddy, Quand Chuck rencontre Larry, Rien que pour vos cheveux, Copains pour toujours, Le Mytho, Jack et Julie & Copains pour toujours 2) avec au casting sur le green Christopher McDonald (En pleine tempête, Super blonde), Julie Bowen (Le Loup-garou de Paris, Knife Fight), Frances Bay (Blue Velvet, Inspecteur Gadget), Carl Weathers (Rocky, The Comebacks), Richard Kiel (L'Espion qui m'aimait, Pale Rider, le cavalier solitaire), Allen Covert (À l'épreuve des balles, Famille recomposée), Joe Flaherty (La Grosse Magouille, Cannonball 3), Kevin Nealon (Le Plus Beau Cadeau du monde, Blackout total), Peter Kelamis (Killing Gunther) et même les apparitions de Will Sasso (Les Trois Corniauds, Boss Level) ainsi que Bob Barker, Lee Trevino & Ben Stiller (Empire du soleil, La Vie rêvée de Walter Mitty) en aide-soignant tortionnaire de personnes âgées.
Donne moi cette merde de club.
Happy Gilmore, un joueur de hockey sur glace de niveau très moyen, apprend que sa grand-mère est menacée d'expulsion, en raison d'importants arriérés de loyer. Se souvenant que son grand-père avait enterré ses clubs de golf dans le jardin, Happy entreprend de les récupérer. Il découvre alors qu'il possède une incroyable technique du drive, et décide de s'en servir pour aider son infortunée grand-mère. Il dispose de trois mois pour trouver de l'argent ; aussi commence-t-il à s'entraîner sur le terrain de golf local. Il est repéré par Chubbs Peterson, un ancien entraîneur professionnel qui a mis fin à sa carrière après qu'un alligator lui a arraché une main. Peterson convainc Happy de s'inscrire à une compétition locale...
Adieu salope.
Time ! Plus Happy Gilmore/Termina golf avance et plus les situations d'explosion de colère de Sandler sont sensationnelles : criant ou hurlant avec langage ordurier sur la balle, se battant avec son caddie ou des spectateurs et un alligator, il se retrouve même à se battre avec Bob Barker, le présentateur américain du Juste Prix, lors d'un tournoi caritatif. Macaque ! On suit Happy dans ses mésaventures face à Shooter McGavin sur les parcours pour gagner le tournoi des champions avec la veste dorée. Termina Golf s'offre un joli succès mondial à plus de 41 millions de dollars, une comédie direct to vidéo chez nous que j'apprécie particulièrement, numéro un des films de Sandler. Et voir Carl Weathers en vétéran du golf manchot c'est vraiment de la balle.
29 ans après, jours pour jours entre les deux tournages, une suite est en production ; Happy Gilmore 2 de Kyle Newacheck avec Sandler, Bowen & McDonald sortie pour les écrans du N rouge courant 2025.
Et Gilmore, tu chelingues, t'es qu'un connard !