Je me suis pris une claque intersidéral devant Hara-kiri de Kobayashi. De part son esthétique grandiose, les plans fixes et la gestion de la double lecture sont faits d'une main de maître. Et puis, il y a l'histoire. Celle de ce ronìn, Tsugumo, venu faire Hara-kiri auprès d'un clan auxquel il a un passé très lié, de manière plus ou moins directe, se révèle fascinante au fur et à mesure que le film avance. Avec de réels scènes choc, le premier suicide par Hara-kiri, qui dure presque 3mn, risque de choquer les plus sensibles, je n'étais franchement pas super à l'aise devant ce passage d'une grande dureté et qui montre bien la mentalité du clan Li.
Puis un dernier acte bourré de séquences épiques, rappelant les westerns de Sergio Leone, qui conclu parfaitement cette histoire belle et tragique !
Un chef d'œuvre monumental, qui traite des dérives de l'honneur, de tradition, d'amour filiale, d'une vie sans bute et de vengeance. Le rythme peut décontenancé, mais prenez le temps d'apprécier, laissez vous plonger dans ce récit, qui ne vous laissera pas indifférent