Harry doit s'enfuir avec ses amis après le coup d'état de son ennemi chauve et sans nez. Il doit également détruire les artefacts dans lesquels Voldemort a infusé une partie de son âme.
Une première partie qui change agréablement de l'ambiance du précédent, place au grand air et à la chasse à l'homme. Les éléments les plus chiants du bouquin sont omis et c'est tant mieux, au cas où les fanatiques ne le sauraient pas ça rend une oeuvre un tantinet plus "originale" de ne pas coller au mot près, en particulier depuis que madame Rowling s'est mise à écrire des tomes aussi épais que des bottins (par contre il aurait juste fallu expliquer vraiment le coup du tabou, les deux ennemis qui sortent de nulle part voyez).
Y a même de la vraie émotion parfois sous le vernis "blockbuster", comme cette scène de danse sur "Oh children" de Nick Cave, entre deux êtres qui ont tout perdu et sont traqués de toutes parts qui, contre toute attente, ne se désirent pas mais font preuve de la plus indéfectible et honnête des amitiés. C'est à des années-lumière de la niaiserie des scènes adolescentes de la Coupe de Feu ou du Prince de Sang-Mêlé, même s'il subsiste le fait que Ginny est une fois de plus réduite à un accessoire mais ça c'est aussi dû à Mrs Rowling, qui a cru bon de se prendre les pattes dans le matériau filmique des précédentes adaptations et en tirer la substance pour le rush final ...
On y est presque.