Hellboy: The Crooked Man (2024)

1958, montagnes Appalaches. Hellboy et deux agents du gouvernement ramènent pour études une araignée démoniaque, mais les choses tournent mal.

Ils vont devoir traquer l'insecte et faire face à bien d'autres menaces ...

Inspiré d'un périodique de bande dessinée de Mike Mignola et co-scénarisé par ce dernier, Hellboy: The Crooked Man peine difficilement à faire revivre le personnage et son univers.

Si les intentions sont bonnes, maladresse d'exécution et budget limité desservent bien souvent l'ensemble et de nombreux points révèlent ces limites.

L'interprétation n'est pas très heureuse, le surjeu des uns et des autres ne facilite pas l'immersion, le rôle-titre parvient lui, bien que trop sobrement, à tirer son épingle du jeu.

Les dialogues, pauvres, prennent trop de place. L'action est insuffisante à l'écran.

Les décors et environnements (Bulgarie), bien que réduits, sont bien choisis ou arrangés correctement, et créent l'atmosphère voulue.

Effets spéciaux et maquillages, guère inspirés, tiennent d'un certain amateurisme, accompagné en ça par un montage parfois hasardeux.

La bande-son est très limitée et les effets sonores maladroitement exagérés.

Si le métrage respecte la durée du genre, sa dernière partie semble tout de même étirée d'un grossier et brouillon mysticisme inutile alors que la menace principale sera trop facilement éliminée.

Les clins d'œil vers certains de ses ainés (Evil Dead) ne le rendront pas moins rapidement oubliable.

Promenons-nous ...