"Toute ressemblance entre Hellzapoppin' et un film est une pure coïncidence." !!!
Lorsque au début du film le message "Toute ressemblance entre Hellzapoppin' et un film est une pure coïncidence." s'affiche, la couleur est déjà annoncée... Allez à ce point dans le non-sens le plus total, il faudra aller du côté de Tex Avery pour revoir une telle audace.
Il y a bien une vague histoire de triangle amoureux mais on s'en fout en fait... Les deux personnages principaux se retrouvent les jambes en haut et le reste du corps en bas ou carrément à l'envers parce que le projectionniste tripatouille n'importe comment la pellicule, ils se retrouvent à moitié ou complètement invisibles, ou dans un western avec des indiens. Pendant une chanson interprétée par le couple d'amoureux, un carton s'affiche disant qu'un petit garçon dans la salle doit rejoindre sa mère, il ne s'exécute pas alors l'actrice interrompt le numéro musicaux pour lui dire d’obéir à sa maman. Un porteur se trimbale avec une plante pour Mr Jones qui grandit à la vitesse de la lumière... Des exemples parmi tant d'autres d'un gros n'importe quoi général.
Côté interprétation, Ole Olsen et Chic Johnson sont les vedettes du film mais on retient surtout Mischa Auer dans le rôle d'un vrai prince russe qui se fait passer pour un faux prince russe escroc et Martha Raye en nymphomane qui essaye de séduire celui-ci pour le plus grand malheur de ce dernier.
On peut regretter un numéro de swing qui coupe le rythme d'ensemble mais devant l'apothéose du film, le ballet final, surtout au moment où du papier tue-mouche perturbe le spectacle, on rigole comme un grand malade.
Bref aussi jubilatoire que nonsensique...