Her sera-t-il mon coup de cœur de l'année ?
Her, ayant obtenu l'Oscar du meilleur scénario original de la cérémonie 2014, est l'une des histoires les plus originales et touchante que j'ai vues.
Pourtant elle est simple. Une histoire d'amour. Point. Mais cette histoire d'amour est une histoire qui dépasse les frontières du conventionnel. Qu'est ce que l'amour ? La présence "physique" de l'autre est-elle nécessaire ? Dans ce film teinté de mélancolie, dont l'intrigue se situe dans un futur pas si lointain, les technologies sont omniprésentes. Un développement de notre monde actuel, tout simplement. Un monde où les technologies éloignent les gens autant qu'elles les rapprochent. Ce qui est un peu effrayant dans Her, c'est de voir les passants vaquer à leurs occupations, obnubilés par leurs conversations respectives avec leurs OS sans accorder la moindre attention à son entourage. A l'image de Theodore, tous ne se sont jamais senti aussi vivants, aussi sociables, alors que les technologies les éloignent de rapports "réels".
Touchante et un peu triste, l'histoire de Theodore et Samantha émeut de par son impossibilité. Cet amour dépasse toutes les limites, et pourtant tout n'est pas toujours rose. Samantha, malgré son omniprésence à l'écran, reste virtuelle et ne peut combler totalement Theodore.
Malgré tout, on aimerait y croire ; on aimerait que le personnage de Theodore trouve enfin le bonheur auquel il aspire.
Comme je l'ai dit précédemment, le personnage de Samantha est aussi présent à l'écran que tous les autres. La voix suave de Scarlett Johansson y est pour tout bien sûr.
Quant à Joaquin Phenix, sa performance est incroyable. Il y est simple, très émouvant. Un personnage tendre et un peu paumé comme je les aime. Les rôles secondaires, féminins pour la plupart sont bons également : Rooney Mara, Olivia Wilde, Amy Adams en tête.
Pour terminer, la bande son colle exactement à l'ambiance du film, en particulier "The Moon Song" interprétée par Scarlett Johansson, qui est un titre magnifique.