... agrémenté d'un bon verre de vin.
Selon les circonstances, on prendra plus ou moins de plaisir et la note oscillera entre 3 et 6 mais certainement pas au-delà.
Le film est assez inoffensif. Un brin régressif parfois, avec des clichés qui semblent appartenir à une autre époque.
Côté réalisation, il aurait pu s'appeler ''cauchemar en cuisine'', parce qu'on ne voit pas grand-chose d'autre, mis à part l'arrière du comptoir et le parking désert où sont garés les méchants.
On pourra arguer du fait que c'est voulu, que c'est un huis-clos, mais ça sent plus le manque de budget qu'autre chose, et le côté répétitif des scènes fait qu'aucune n'est réellement jouissive.
Il y a peu de suspense, pas mal d'humour (j'entends par là que le film ne se prend pas trop au sérieux), et certains gags touchent même juste, mais beaucoup de dialogues tombent aussi un peu à plat, surtout avec les bad guys qui semblent vaguement essayer de ressusciter l'esprit des films de gangsters blasés et ironiques de la fin des années 90 - début 2000. Mais ça manque de verve et de conviction.
Olga Kurylenko, elle, assure comme toujours, et ça fait plaisir de voir qu'elle s'est taillé une petite carrière sympathique et sur la durée.
Au bout du compte... si on ne sait vraiment pas quoi choisir en parcourant Netflix ou Amazon Prime ou Canal ou que sais-je, High Heat offre un divertissement pépère d'1h24 qui ne devrait mettre personne en colère.