Dans "Holocaust 2000" (également connu sous le titre "Rain of Fire"), un industriel décide de construire une énorme centrale à fusion nucléaire au Moyen-Orient, malgré les protestations des locaux et de certains politiciens. Il va peu à peu découvrir que son projet pourrait être l'outil d'un Apocalypse satanique, et que son propre fils est peut-être dangereux.
Le film souffre de la comparaison avec "The Omen", sorti un an plus tôt, et proposant une thématique très similaire. D'autant plus que "Holocaust 2000" est assez faiblard, avec peu de suspense, un rythme lent, et un final anti-spectaculaire qui en décevra certains. Il n'empêche, on y trouve de bonnes choses : Kirk Douglas, charismatique dans le rôle principal, et plusieurs scènes horrifiques assez réussies, soutenues par la BO d'Ennio Morricone.
Sur le fond, si le scénario offre quelques éléments intéressants sur le débat autour du nucléaire (intérêt social et économique de la filière, risques posés, interface entre politiques et industriels), il a malheureusement tendance à tomber dans la caricature, avec des invraisemblances autour de la technologie, et une analogie entre la centrale et le Mal absolu assez excessive.