Western psychologique s'il en est, Hombre reprend le thème du huis clos dans la diligence de la Chevauchée fantastique. Des hommes (et des femmes) que tout opposent et qui doivent composer face à un ennemi commun (des bandits menés par le toujours formidable Richard Boone).

Ici, foin d'outlaw et de pute en guise de pestiférés dans la diligence, mais Paul Newman en Blanc élevé par les Indiens. Et comme le lézard fait bien les choses, dans la voiture il y a un directeur d'affaires indiennes (Fredrich March tout vieux) véreux qui tente de se barrer avec l'argent des Peaux-Rouges. Et là Paulo, il voit rouge...

Double tension, entre les passagers (bientôt réduits à errer dans le désert et les montagnes) d'un côté, et entre ces derniers et les bandits de l'autre.
L'Indien blanc, de paria devient le sauveur, malgré lui, de ses compagnons de voyage.

Beaux paysages, chouette photo, solide scénario, acteurs du même tonneau, moderne sans être pénible de modernitude. Propre.
Pruneau
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Westerns d'Indiens, Westerns de hors-la-loi, Westerns de héros solitaires et Westerns de désert

Créée

le 29 avr. 2011

Critique lue 1.2K fois

8 j'aime

4 commentaires

Pruneau

Écrit par

Critique lue 1.2K fois

8
4

D'autres avis sur Hombre

Hombre
Ugly
7

Des Blancs sauvés par un Apache

Il s'agit d'un western ambitieux puisque pour la première fois, le héros du film est un Indien, enfin pas tout à fait, c'est un semi-Indien surnommé "Hombre" par les Apaches car élevé chez eux, mais...

Par

le 28 févr. 2018

20 j'aime

15

Hombre
Pruneau
7

Hombre lumière

Western psychologique s'il en est, Hombre reprend le thème du huis clos dans la diligence de la Chevauchée fantastique. Des hommes (et des femmes) que tout opposent et qui doivent composer face à un...

le 29 avr. 2011

8 j'aime

4

Hombre
Fatpooper
8

Newman ou la classe américaine

Paul Newman en cow boy, c'est ma première fois, et je ne regrette pas. Le film est une réussite, critique à la fois d'une bourgeoisie snobante et d'un racisme porté au paroxysme de l'absurdité grâce...

le 26 déc. 2011

4 j'aime

3

Du même critique

Django Unchained
Pruneau
5

Amour chaînes

En se concentrant purement sur une exégèse westernienne du film, on va dire qu'il y a trois inspirations différentes. La première se place dans la tradition assez classique du western. On est au...

le 22 janv. 2013

72 j'aime

8

Winchester 73
Pruneau
9

C'est bath Mann

Un Anthony Mann avec James Stewart, rien de plus classique. Sauf que le personnage principal est une winchester 73. Carabine à 15 coups, surnommée "the gun that won the west », elle attire à elle...

le 26 janv. 2011

51 j'aime

15

L'Intruse
Pruneau
8

Les moissons du fiel

City Girl démontre par le sublime que les bouseux sont des dégénérés. Alors oui, c'est pas un scoop, mais c'est toujours bien de rappeler quelques vérités dans ce bas monde. Lecture toute subjective...

le 11 déc. 2010

48 j'aime

20