Hmmm, dis-donc... Il serait pas chaud, ton point, la ? Hein ?

Un polar qui ne manque pas de qualités, ambiance poisseuse aux petits oignons, dont la point noir est l'emploi du Don Johnson qui s'en tire, allez, soyons sport, pas si mal que ça. Faut dire que dirigé par Hooper, ça ne pouvait être que la performance de sa carrière.

Par contre, le hot spot a de sacrés arguments à mettre en avant (tout comme la jeune Gloria Harper, dont nous allons parler très vite, sous son nom à la ville...)

Virginia Madsen, OK, pas mal, rien à redire.
Par contre, par contre ! La miss Jennifer Connelly, pardon ! Belle à se damner, mise en valeur par une scène de sortie de rivière nécessitant le nettoyage de bave pour tout loup Tex Averyien qui sommeille en chacun de ces gros mais bien faibles mâles que nous pouvons être.

J'ai déjà dit par ailleurs que j'étais désespérément amoureux de Jennifer C. ?
Ah mince, désolé.

Enfin, comment ne pas conclure notre petite causerie par l'élément principal, la raison pour laquelle la vision de Hot Spot est absolument nécessaire: une B.O. à tomber, seule (où en tout cas principale, j'en connais pas d'autre...) collaboration de Miles Davis avec John Lee Hooker, qui reste plus de 20 ans après un disque diabolique et indispensable à toute bonne discothèque qui se respecte.
(oui, un truc avec des disques, qui se posent sur une étagère).

Tiens, rien que pour ça, je lui rajoute un point.
guyness

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