En 2028, des émeutes éclatent à Los Angeles en raison d'une pénurie d'eau alors qu'une banque se fait braquer. Les braqueurs trouvent refuge dans l'hotel Artemis, un hopital d'un genre particulier verrouillé comme une forteresse, dans lequel travaille l'infirmière Jean Thomas.
Hotel Artemis est un film futuriste de Drew Pearce de 2018.
Le film se situe au croisement des films de Verhoven, Besson ou de l'univers des films de John Wick. La séquence d'ouverture du film s'ouvre sur un braquage durant lequel l'un des braqueurs met la main sur des diamants qui vaudront à la bande d'être prise en chasse par le groupe de voyous du richissime propriétaire Niagara. Le problème, c'est qu'en qu'en 95 minutes, le film n'aborde que très superficiellement les thématiques de son film: société dystopique et violente, tueurs à gages en cours de contrat, infirmière hantée par le deuil (...). Traitant superficiellement l'ensemble des problématiques avec des personnages peu charismatiques, l'ensemble a peiné à me convaincre. Hotel Artemis met en lumière certains protagonistes comme la tueuse à gages française Nice (Sofia Boutella) -même si on n'est pas dans La Casa Del Papel, certains protagonistes du film portent des noms de ville-, l'infirmière Jean Thomas (Jodie Foster) ou le braqueur Waikiki (Sterling K.Brown) mais cela ne suffit pas à donner du liant à un film qui a tout d'une production contemporaine de Luc Besson plombée par trop de bavardages. Enfin, le réalisateur ne prend pas la peine de boucler la trajectoire de ses personnages principaux laissant le spectateur au milieu du gué (Nice...). La bande originale du film est de qualité (Mamas and Papas...).
Par ces temps de forte chaleur, Hotel Artemis ne vous donnera pas mal à la tête.
Ma note: 5/10