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L'immense plaisir que j'ai pris à regarder le "Hôtel Woodstock" de Ang Lee n'est guère lié à ses indéniables qualités intrinsèques : au delà de la mise en scène précise de Ang Lee, toujours un poil...
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le 5 nov. 2016
8 j'aime
Du coup, un film qui parle de Woodstock, il y a toutes les chances que ça me plaise. Et c'est le cas. Je ne connais Ang Lee que pour sa période américaine à travers Le secret de Brokeback Mountain, L'Odyssée de Pi et Hôtel Woodstock à présent. Mais ce que j'en vois me donne envie de plus explorer ce réalisateur. Entre le romantisme dramatique du premier, le spectaculaire épique du second et le comique décalé du dernier, Lee me semble un réalisateur à multiples facettes, aux idées certes simples mais efficaces.
L'histoire de Woodstock vue par le jeune perdu l'ayant permis presque par accident et qui voit arriver des nuées de hippies sur ses terres et celles de ses voisins est un angle d'attaque tout à fait intéressant pour s'intéresser à la culture hippie. Certaines scènes vues et revues dans tous les films traitant du sujet (le trip sous LSD avec des inconnus) n'entachent pas le plaisir du visionnage.
Les acteurs font le job correctement, bien que jouant des personnages stéréotypés. Imelda Staunton semble condamnée aux rôles de femmes autoritaires déconnectées des réalités, Eugene Levy à des rôles de benêts sympathiques et Demetri Martin a un jeu peut-être un peu trop monocorde. Mention spéciale à Jonathan Groff que je découvre dans ce film et qui est très convaincant en organisateur hippie pacifiste, détendu et souriant.
Un film sympathique donc.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes 2018 : cinéphilie débutante - Herzog et compagnie, Les meilleurs films sur la culture hippie, Les meilleurs films de 2009, Les meilleurs films d'Ang Lee et Les meilleurs films avec Paul Dano
Créée
le 20 août 2018
Critique lue 104 fois
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