Film fantastique d’aventure réalisé par le talentueux Martin Scorsese, adapté d’un roman pour enfants, Hugo Cabret met en scène un jeune garçon orphelin dans un Paris des années 30, vivant derrière l’horloge d’une gare et aspirant à percer les mystères d’un mystérieux automate légué par son père.
Ce film, bourré de références historiques sur l’histoire du cinéma, est aussi une déclaration d’amour au réalisateur Georges Méliès, dont la carrière tient une place prédominante dans cette intrigue. La vérité biographique est teintée d’un fantastique qui accompagne l’histoire d’Hugo. Le résultat est très surprenant.
L’ambiance visuelle steampunk est très appréciable. L’histoire nous emmène dans des directions inattendues. Le casting est génial : le jeune Asa Butterfield est exceptionnel, même s’il n’est clairement pas aidé par sa doublure française lamentable. Ben Kingsley est magique, comme toujours, et j’ai aussi été très surpris par la performance de Sacha Baron Cohen, que je trouve génial ici.
Le film accuse tout de même quelques défauts, notamment de nombreuses longueurs dues à un rythme en dents de scie. Le montage présente quelques bizarreries qui auraient pu être évitées. Certains effets spéciaux sont littéralement ratés, comme le moment où Hugo et Isabelle se retrouvent au milieu d’un tourbillon de feuilles.
Globalement, j’ai aimé ce film, mais je pensais l’apprécier davantage.