Mieux que « the artist », hommage au muet à l’heure de la 3D, ce film est un hommage à la naissance du cinéma… en 3D !
La 3D qui a ici sa réelle utilité : rendre les images encore plus belles, pour que le rêve soit plus réaliste. Car à travers cet hommage c’est le but initial du cinéma qui nous est rappelé, nous qui sommes envahis par toujours plus de films qu’il ne nous sera jamais possible de voir : construire du rêve. Un hommage au cinéma, un hommage à Georges Méliès, un des fondateurs, à travers une courte rétrospective ou l’on peut voir quelques uns de ses films, avec les moyens de l’époque. Une époque où le savoir-faire des trucages, l’imagination comptait plus que les moyens.
Malheureusement, à côté de cet hommage intéressant, le film n’est pas sans quelques défauts : il est long, le couple d’enfants n’est pas mal mais on a déjà vu mieux, et la 3D, même si elle très réussie et justifiée, ne donne rien d’autre à voir que des horloges et un Paris vu de haut. Mais l’histoire, malgré tout belle et poétique, où tout le monde trouve son compte (y compris le méchant antipathique au début), ajouté à cet hommage au 7° art, permet de gober ces défauts et de sortir avec un sourire aux lèvres.
(Critique très en retard, j’étais pourtant persuadé de l’avoir déjà postée…)