Dans ce film, Fellini nous raconte les déboires d'un réalisateur qui ne trouve plus de sens dans son métier. Il prend le parti d'une mise en abime totale. Le film parle du film en même temps que celui-ci se déroule, nous projetant à la fois ce qui se passe devant et derrière la caméra.
Profond et léger, cynique et féérique, élégant et vulgaire, éloge et honte du machisme. Fellini se livre, malgré les doutes qui lui collent à la peau. Il donne tout sans savoir ce qu'il donne et l'avoue bien volontier. Ce n'est pas du cinéma facile d'accès, car le tout est plutôt déroutant. Mais Huit et demi n'est pas un film que l'on comprend ou que l'on analyse, c'est un film qui se vit avec délice et passion.