Huit heures de sursis par Johannes Roger
Un des rares films de l'époque à se dérouler dans le contexte de la révolution irlandaise. Carol Reed filme Belfast comme il filmera Vienne dans le « 3eme homme », en utilisant un style inspiré de l'expressionnisme allemand ; cela afin d'amplifier l'angoisse que l'on peut ressentir devant la fuite du héros, mortellement blessé dans une ville hostile, où ils croisera des personnages plus ou moins bienveillant. Ce voyage au bout de la nuit, cette lente agonie fini par ressembler à un cauchemar éveillé. Trahison, peur, bonté, cupidité... Des sentiments complexes animent les différents protagonistes, pris au milieux du conflit malgré eux. Après un final inoubliable « Huit heure de sursis » reste et restera encore gravé durablement sur la rétine.